Qu'y a-t-il de plus frustrant que d’avoir été plongé et complètement absorbé dans un univers, d’être envoûté par la voix unique d’une narration, de faire des personnages des compagnons qui nous suivent, de la demi-heure de transport en commun à nos préparatifs du coucher… et de terminer le livre? De rester sur sa faim? D’en vouloir toujours plus?
...Ne souffrez plus! À l’occasion du Salon international du livre de Québec, notre équipe vous suggère ses recommandations de conte, de récit ou encore d’essais qu’ils soient littéraires ou encore portés à la scène. Une belle manière pour les amateurs et amatrices de poursuivre leur exploration d’un genre et de faire de belles découvertes par des suggestions croisées.
Pour faire un bond dans le passé, laisser place au mystère et à l’étrange, et donner vie à des personnages plus grands que grands
Loups-garous, feux follets, diablotins et fantômes ont longtemps nourri l’imaginaire québécois. Cet univers a été habité par une multitude d’autres êtres surnaturels, tant maléfiques que bénéfiques, parmi lesquels on retrouve des hères, des bêtes à grand-queue, des revenants et des lutins. Dans Les meilleurs contes fantastiques québécois du XIXe siècle, Jacques Cournoyer propose une compilation de textes des meilleurs conteurs du XIXe siècle, ceux-là même qui ont fait vivre et revivre ces personnages dans leurs contes en puisant à la tradition orale du Québec, l’une des plus riches au monde.
S’il y a une histoire qui fait encore jaser aujourd’hui, c’est bien celle de la mythique Corriveau. Dans La Corriveau – la soif des corbeaux, théâtre musical original qui donne vie et rétablit les faits de l’une des légendes les plus passionnantes du Québec, le public est convié à suivre enquête et procès aux mille allures, afin de rétablir les faits entourant la condamnation de Marie-Josephte Corriveau par une cour martiale britannique en 1763 et l'exposition de son cadavre dans une cage… qui ne fait qu’accentuer l'horreur du destin tragique de cette jeune mère qui, juste avant de mourir, a avoué avoir tué son second mari.
Pour entrer doucement dans l’intimité des narrateurs et narratrices, explorer avec profondeur l’humanité et les rouages intérieurs qui font de la vie un destin
Terese Marie Mailhot, autrice de Petite femme montagne, illumine avec finesse son enfance dans une maison infestée de coccinelles sur la réserve de Seabird Island. Son père, un artiste qu'a rencontré sa mère alors qu'il était en prison, est décédé dans une chambre de motel après une altercation avec un ami. Elle montre comment pour quelqu'un qui a vécu la faim, l'abus et les familles déchirées le simple confort de la vie domestique peut ressembler au paradis.
En replongeant dans l’histoire de son père et de sa fuite de l’Iran et en interrogeant ce qu’il parvient à transmettre à son fils, Mani Soleymanlou, tente de remonter à l’origine de lui-même et de son travail de création.cherchant ce qui nous rassemble plutôt que ce qui nous divise. Avec ce spectacle, il veut renouer avec le souffle qui l’avait amené à prendre la parole il y a 10 ans pour son premier spectacle UN. À ce vide. Avant ce qui survient. Avec humour et dérision, il nous pose alors cette question dans Zéro: sommes-nous ce qu’on nous a transmis ou ce que nous lèguerons à notre tour?
Pour entendre des voix fortes, sortir de sa zone de confort par le biais d'arguments, s’ouvrir à de nouveaux horizons et à des réflexions porteuses
Dans, Fille corsaires, Camille Toffoli jette son dévolu sur les figures oubliées et les angles morts d’un certain féminisme universitaire. Tout y passe: du cycloféminisme à la rupture amoureuse, des « p’tites madames » aux rapports de genre, c’est par le biais de rencontres spontanées et de couloirs insoupçonnés de la vie quotidienne qu’émergent l’ouverture et la solidarité. L’idée est de s’éloigner d’un élitisme intellectuel alors que la pensée n’est ni fixée ni achevée, la présence de contradictions fait qu’elle vibre et se colle à nous.
Six jeunes adultes de la communauté LGBTQ+ se retrouvent dans un appartement pour se préparer en vue de la Pride, la marche des fiertés. C’est à coup de pinceaux, de rouges à lèvres intenses, de couleurs vives et de glitters dans les cheveux que de grandes confidences voient le jour. Les Fabuleuses, ce sont des débats enflammés sur la manière de combattre l’oppression, au sein même de la communauté. Ce sont des questionnements sur les avancements et les reculs de la société, des altercations, des questionnements, des déceptions et des frustrations. Une simple opinion peut-elle remettre en question une amitié?
Pour se laisser bercer de sensation et d’impression, de rythmes et d’harmonies, dans une union intense qui résonne en chacun de nous
À terre ouverte invite à la découverte d’une Amérique latine méconnue, inégale et douloureuse. Cette poésie témoigne d’une grande puissance et d’une perpétuelle résistance. Il s’agit d’un véritable cri de justice dénonçant les irrégularités, les blessures et les préjudices d’un pouvoir écrasant – donc inhumain. Ce recueil de poésie de Sebastián Ibarra Gutiérrez met en valeur une latinité profonde et variée qui se voudra lieu de rencontre pour la diversité et l’identité.
Les Vendredis de poésie présentent des soirées animées de façon simple, mais spontanée, parfois drolatique et souvent inattendue! Comme le veut la tradition du Tremplin d’actualisation de la poésie, la première partie laisse place à des invités et invitées, avant d’être suivie en deuxième partie, d’une scène libre. Neuf participantes et participants peuvent monter sur la scène de la Maison de la littérature et lui donner vie par leurs mots et leur présence (en lecture, en interprétation ou en performance). Vous écrivez? C’est votre chance de partager vos mots devant public!