Je dis que nous avons besoin de poésie comme nous avons besoin de beauté, de lumière et de nos voisins. Je dis que tout nous raconte le contraire parce que dans cette idée se cache une forme agissante de subversion : et si nous étions plus libres qu’on veut bien nous le faire croire? En rendant la vie imprévisible, la poésie nous apprend la liberté.